Vendredi 13 avril, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a affirmé disposer de de « preuves irréfutables » que l’attaque chimique qui a visé Douma (Syrie) le 7 avril 2018, provoquant des dizaines de morts, a été « mise en scène » avec l’aide de services secrets étrangers. Des accusations qui s’inscrivent dans le droit fil de celles déjà formulées par le Kremlin lors des attaques chimiques perpétrées à la Ghouta en août 2013 et à Khan Cheikhoun en avril 2017. Quelques heures plus tard, l’armée russe a incriminé la Grande-Bretagne.
Voir aussi :
- Syrie : la folle théorie des Russes sur le complot de l’attaque chimique (L’Obs, 13 avril 2018)
- Synthèse d’évaluation sur l’attaque chimique en Syrie (Gouvernement français, 14 avril 2018)
- Attaque chimique en Syrie : le rouleau compresseur complotiste est en marche (Conspiracy Watch, 13 avril 2017)